samedi 8 avril 2017

Coup de sang. Un article d'Elizabeth Bathory.


Jeune diplômée en Thanatopraxie, je parcours les funérariums, tous différents les uns des autres,
tous plus ou moins aux normes, et plus ou moins propres. Mais aujourd'hui, je suis tombée sur un funérarium,  disons... Atypique .
Passé le fait que j'ai l'impression de déranger, (bah oui, je suis nouvelle, je ne connais pas les lieux il faut me montrer) et voyant le corps dont je dois m'occuper, je préviens la personne en charge de l'établissement que j'aurais besoin d'aide pour installer le défunt sur la table de présentation. Défunt que les pompes funèbres m'ont présentée comme "corpulent", ce qui est., je vous l'assure, un euphémisme. L'on me répond alors sur un ton dédaigneux, que "ah non, nous on n'intervient pas!". Soit. Ce n'est pas "votre" corps,
c'est le corps d'une autre pompe funèbre qui a l'audace de venir squatter votre salon.
Je ne me démoralise pas pour autant et décide d'aller chercher mes valises, et de procéder au soin.
Arrivée dans le laboratoire, une note me met, excusez le terme, sur le cul. "Messieurs les thanatopracteurs, afin de maintenir
en bon état notre matériel, la pose de vos mallettes sur la table d'autopsie ou le plateau du chariot élévateur est interdite. Merci de votre compréhension."
Waw. incompréhension totale. J'analyse le laboratoire. Pas de chaise. Pas de plan de travail. RIEN, pour poser alors mes valises à hauteur humaine. Quand à l'état de leur matériel, la table d'autopsie est pleine de sable, de cailloux, le labo n'as visiblement pas été
nettoyé depuis longtemps et ils se soucient de l'état de leur matériel...
Excusez moi, messieurs-dames les pompes funèbres, mes valises ne causent pas la corrosion accélérée de vos tables d'autopsie/ chariot élévateur,
elles ne les déforment pas, n'y font pas de trou, et au grand malheur s'il advenait à un moment ou à un autres qu'elles causent des micro rayures, je pense que ce n'est rien comparé à toute la m…. que vous y posez dessus à longueur de temps.
Passée l'incompréhension, la colère. On est des chiens ou quoi? Notre métier est si méprisable que ça?
Est Ce normal, que je doive poser mes valises par terre? Est-ce ça un laboratoire aux normes? Vous ne vous rendez pas compte, après les domiciles, où on se casse le dos car les lits sont trop bas, où on se casse le dos à changer les draps, où on se casse le dos à mettre seul
sur la table de présentation les défunts, ce qui je vous le rappelle, est interdit dans la législation funéraire... Je vous rappelle également que cette dite présentation, nous la faisons à 90% du temps gracieusement, car non, ce n'est pas notre travail, ce n'est pas notre travail de sortir les
corps des cases réfrigérées, ce n'est pas notre travail de placer croix et bénitier, ce n'est pas notre travail de changer les draps, ce n'est pas notre travail de placer ou de transporter les parures, ce n'est pas notre travail de placer les chaises dans un salon, de placer
les bracelets d'identité et j'en passe.
Aujourd'hui j'ai du mettre mes valises à terre. Je me suis sentie rabaissée. Vous n'êtes pas Thanatopracteur. Vous ne connaîtrez et ne mesurerez jamais la complexité de notre métier. Vous les seuls juges de ce que l'on peut faire ou ne pas faire. Vous qui prenez
les décisions à notre place. Je n'ai  qu'une question à vous poser, que ferez-vous, quand nous ne serons plus là?

mercredi 5 avril 2017

"Thanatopraxie, lecture de corps" : autopsie d'un projet finalisé. Un article d'Incogni Tom

L'histoire commence par mon expérience, après celle d'aide-soignant, en pompes funèbres en tant que porteur, vente et création de compositions florales durant laquelle j'ai pu accumuler de l'argent pour financer ma formation de thanatopracteur que j'avais pour objectif depuis plusieurs années déjà. Durant cette petite expérience dans une entreprise, j'ai pu cotoyer une collègue thanatopractrice qui m'a aidé dans mon projet et qui venait de l'école dans laquelle je souhaitais passer ma théorie : Accent Formation et ses formidables intervenants. Avec toutes les données que j'ai pu récupérer grâce à elle, j'ai appris, absorbé toutes les données du programme pour préparer cette formation pendant de nombreux mois et d'innombrables journées et soirées d'études, à chercher sur internet et dans mes livres de médecine générale et de médecine légale, sans oublier "Pratique de la thanatopraxie " de version antérieure à celle d'aujourd'hui. Cette passion pour le corps humain et la médecine ne date pas d'hier...

Me voilà en théorie en Septembre, pendant 3 mois consécutifs. Tout se passe bien, le travail de préparation porte ses fruits. En Janvier, j'enchaîne avec la pratique avec un thanatopracteur que j'avais rencontré quand j'avais 19 ans pendant une journée d'observation, soit 9 ans en arrière. Mission accomplie.

Nous sommes dans une époque hyperconnectée, tout, ou presque, se trouve sur internet, mais en terme de QCM, je suis resté sur ma faim. Certains sites les proposent tous mais il faut payer. Quelques uns sont disponibles gratuitement en quelques secondes en passant par Google. La formation a déjà un coût important et je trouvais cela vraiment dommage que quelqu'un qui souhaite préparer comme il se doit sa théorie avant de se lancer histoire de ne pas faire une surchauffe cérébrale pendant et de gâcher ses milliers d'euros déboursés, ne puisse pas le faire comme il se doit sans payer encore ! Même si j'avais déjà collecté sans aucune aide pas mal d'informations avant de rencontrer ma collègue, j'ai eu la chance d'en glaner encore plus grâce à elle mais si elle n'avait pas été là, j'aurais vraiment apprécié que quelqu'un eut créé un espace sur internet gratuit pour effectuer cette préparation et augmenter ses chances de réussite. A la base, j'avais trouvé quelques programmes d'écoles et quelques QCM gratuits de l'examen officiel qui avaient donné le ton : anatomie, physiologie, médecine légale, toxicologie, histologie, microbiologie, hygiène, législation, thanatopraxie, psychologie du deuil... J'en oublie peut -être. A partir de ces QCM et des programmes, j'avais constitué ma propre banque de données à travers les livres et internet.

Après obtention du diplôme de thanatopracteur, je me suis dit qu'il me fallait donner cette chance et partager une partie de ces données à d'autres mais ma réflexion m'avait amené à de nombreuses questions : comment donner cette chance sans léser les écoles ? Est-ce que toutes étudient les QCM pendant la formation théorique ? Pourquoi avais-je entendu des élèves d'autres écoles s'étonner de voir des questions de toxicologie à l'examen écrit ? Pourquoi cet étonnement sur des questions apparemment non abordées sur d'autres matières ? Quelles conséquences auraient le partage des QCM et de leurs corrections ? Du coup, avant de lancer le projet qui était pourtant déjà quasiment finalisé, je me suis renseigné, j'ai posé les bonnes questions aux bonnes personnes qui m'ont invité à poser directement la question au président du CNT, Mr DEGUISNE pour avoir son accord afin de procéder en toute sécurité. Et je me devais d'agir avec intégrité et justesse. Avec l'aide de Claire SARAZIN qui a été le porte-parole de ce projet, j'ai finalement eu aujourd'hui en rentrant du travail l'accord tant attendu, tant espéré. Ainsi, j'écris ce soir cet article pour officialiser l'ouverture de "Thanatopraxie : Lecture de corps" et l'ouverture des accès à l'intégralité des QCM et de leurs corrections depuis 2008.

Ce site, comme je l'ai déjà expliqué sur le forum de Mickaël CURTI, a plusieurs rôles et ne s'adresse pas qu'aux thanatopracteur en devenir, mais aussi aux agents mortuaires et de pompes funèbres, pour ne citer qu'eux. Initialement, j'avais créé ce "site", si je peux l'appeler ainsi, pour faire le lien entre les connaissances médicales et leur intérêt dans les soins de conservation, dans ce que nous appelons, mon coéquipier de terrain et moi-même, la lecture de corps. Nous écoutons avec les yeux. Le défunt nous parle de sa vie, de ses derniers instants, de ce qui a eu raison de lui, il nous donne des indications et des conseils sur la manière d'aborder son soin, sur les problèmes que nous risquons de rencontrer et donc nous permet de nous tenir prêt et d'éviter l'erreur fatale ou les situations délicates. Si on ne peut pas faire mourir ou souffrir un mort, on peut à mon sens atteindre sa dignité en ratant le soin ou une partie du soin, et laisser un souvenir inacceptable, effroyable, indélébile dans la mémoire de ses proches. Certains arrivent à dormir avec, moi pas. Les conséquences à long terme sont de détruire la profession à petit feu car cette famille avec le souvenir de leur défunt défiguré, abominable, refusera le soin de conservation la prochaine fois en vous disant : "la dernière fois qu'on a fait faire un soin, c'était l'horreur. On ne veut plus". C'est du vécu. Heureusement, parfois nous avons encore la chance de leur prouver qu'il ne faut pas généraliser même si leur crainte est fondée.


Ce site permettra, je l'espère, d'éviter quelques erreurs à l'origine de ce genre de réactions mais que les choses soient claires, en aucun cas, il ne cherche à remplacer le travail ni l'encadrement des écoles pour la partie théorique ni celui de la personne de terrain pour la préparation de l'examen final. Aucun cours concernant les matières sur lesquelles portent les QCM ne sera donné, aucun conseil et aucun avis personnel sur les fluides à utiliser pour tel ou tel cas, y compris en terme de dosage, ne sera divulgué, aucune école ne sera citée ni mise en avant, aucune marque de fluide homologué ou non ne fera l'objet d'articles ou de débats. Ce site est et restera neutre, ses buts premiers prenant leur source dans l'envie d'aider et de partager une passion, de donner la chance que j'ai eue à d'autres. Peut-être que cet espace aura aussi un effet de sensibilisation, de montrer avec des photos "légales" de terrain, de montrer en partie de quoi il retourne réellement sans non plus tout dévoiler, le but n'étant pas non plus de choquer ni d'attirer les mauvais curieux. Certains réaliseront peut-être que ce métier n'est pas pour eux, que leur vie n'est pas adaptée ni adaptable pour le pratiquer, que leur sensibilité n'y correspond pas, ou autre raison, que ça n'est pas une vocation, juste une lubie passagère.

Trêve de bavardage, le mieux est de juger par vous-même. Pour accéder au contenu, vous devez vous "enregistrer" (voir sous le titre du site) et c'est entièrement gratuit. Je procède en ce moment à un travail de seconde relecture des QCM et de leurs corrections, une erreur de frappe, une inversion de réponses ou toute autre erreur humaine est toujours possible mais vous aurez la possibilité de le signaler. C'est une base d'échange, libre à vous d'apporter votre pierre aux fondations d'un édifice que vous ferez s'élever par la richesse, peu importe sa taille, de votre expérience personnelle. Un livre d'or sera disponible sur le site si vous souhaitez partager vos ressentis, autrement, si vous avez des questions ou autre besoin de me contacter, je suis ouvert et disponible. Je suis le premier à être heureux de pouvoir échanger avec d'autres thanatos qui sont dans le même état d'esprit. N'oublions jamais d'où nous venons.

Bienvenue et bonnes révisions.


lundi 3 avril 2017

Nous ne sommes pas médecins. Un article d'Incogni Tom

Les thanatopracteurs ne sont ni médecins légistes, ni médecins généralistes, ni d'aucune autre sorte. Pourtant ils se doivent de maîtriser un minimum de connaissances médicales pour exercer correctement leur métier. Durant la formation, il nous faut apprendre une quantité astronomique de cours, de matières diverses - anatomie, physiologie, médecine légale, législation, toxicologie, microbiologie, histologie, etc - mais une, ou plutôt deux, sont vraiment survolées voire non abordées : l'anatomo-physiopathologie.
Pourquoi savoir tout ça ? Pourquoi tant de connaissances sur ce qui a conduit au décès ? Pourquoi tant d'informations sur la lecture de corps, qui est le thème de départ de cet espace d'échange. "Nous ne sommes pas médecins" après tout. N'avez-vous pas déjà entendu cette phrase ? Pas besoin de savoir d'où vient l'ascite, on a juste à le ponctionner. Pas besoin de savoir pourquoi ce corps a un ictère alors que le problème vient du pancréas, on fait notre injection, ponction et voilà... La robotisation du soin est un fléau et me paraît tout l'inverse de ce qu'un thanatopracteur doit savoir faire : analyser et adapter. Ce n'est pas au corps de s'adapter au soin mais bien l'inverse, systématiquement. Et telle est la richesse de ce métier. Chaque corps est une nouvelle histoire, une nouvelle analyse, un soin qui lui sera propre, "personnalisé". Voilà plusieurs situations qui, je l'espère, vont vous amener à une certaine réflexion. Les situations décrites ci-dessous ont été vécues.
Nous arrivons pour un soin dans les locaux de pompes funèbres après une découverte de corps. En saluant le personnel, nous remarquons la présence du certificat de décès sur le bureau, que nous consultons. Non, non, non... Rien à signaler. A peine, la porte du labo poussée, il ne nous faut que quelques secondes d'observation avant de nous regarder mutuellement. Nous paraissons instantanément d'accord sur le résultat de l'analyse. Corps amaigri, taches noires et pustules suspectes sur le corps, une quarantaine d'années... J'enfile une paire de gants et je regarde immédiatement l'intérieur de la bouche et la langue est blanche... Coïncidence ? Chance ? Pas vraiment. Les taches noires sont sans l'ombre d'un doute des sarcomes de Kaposi, les pustules, signe d'affection opportuniste profitant d'une immuno-déficience certaine, à l'image de la candidose linguale. Sans parler de la maigreur qui renforce la déduction. Nous sommes sûrs à 99,9% d'être en présence d'un corps porteur du VIH et rien n'est mentionné sur le bleu. Imaginez maintenant que vous ne savez pas reconnaître un sidéen avec signes visibles, donc avancé. Malheureusement, vous êtes victime d'un accident d'exposition au sang pendant le soin mais comme vous êtes insouciant, optimiste et/ou inconscient, en vous disant que ce n'est qu'un corps parmi tant d'autres, vous ne mettrez pas en place de le protocole qui suit l'A.E.S. Vous aurez ensuite des rapports sexuels avec votre partenaire voire plus. Faute de connaissance, même si c'est une maladie connue, votre vie sera quelque peu modifiée, et vous en aurez entraîné d'autres avec vous. Et je ne parle pas de l'érysipèle, des contaminations par gants troués, de peau à peau, d'ongle à ongle, d'ongle à bouche si vous les rongez, d'ongle à oeil en vous le frottant, et j'en passe.
J'arrive pour un soin à domicile sur une personne âgée en lit médicalisé. Le corps est déjà habillé. La personne qui m'accueille chez elle est pressée et doit s'absenter le temps du soin. Je me retrouve rapidement seul sans avoir eu le temps de demander des renseignements supplémentaires. Comment savoir ? Analyse de l'environnement. Le corps a été changé de pièce pour la présentation et je ne me permets pas de fouiller pour obtenir des réponses. Je n'ai pas les traitements sous les yeux ni le matériel médical qui a été utilisé pour les soins à domicile. Alors je laisse le défunt me souffler quelques informations. J'ouvre le gilet et la chemise et rabats le maillot derrière la tête, je remonte les manches, descends la jupe, et jette un coup d'oeil dans le change, histoire de voir s'il faut déjà prévoir de le changer. Le collant est transparent, je vois à travers l'état des jambes. Résultats ? Patch exelon, déshydratation, dermite ocre sur phlébite, début d'escarre, ce qui renforce l'évidence d'un alitement prolongé et donc de troubles vasculaires, d'insuffisance veineuse. La totalité des informations réunit me laisse penser que je n'aurai sûrement pas à utiliser un deuxième bocal pour finir le soin dans sa totalité, merci l'hypovolémie, que le sang va sûrement être épais pour la même raison, plein de caillots, genre pâte à crêpe avec les grumeaux qui vont avec, et que je vais sûrement avoir de la fibrine à retirer. Avec les personnes âgées qui ont été traitées pour Alzheimer et qui sont déshydratées, je redouble particulièrement d'attention avec la peau. Dommage que les pompes funèbres aient déjà arraché un lambeau au niveau de l'avant-bras et que la manche de la chemise soit déjà souillée. Sans même avoir envahi le corps avec mon matériel, j'ai déjà une idée de ce que je vais trouver et déjà une idée de la façon dont je vais aborder ce soin pour améliorer l'injection, la diffusion, drainage et éviter de l'abîmer encore plus.
Un autre domicile. Une autre personne âgée mais sur la table de présentation cette fois. Le fils qui vivait avec et s'en occupait me dit qu'elle est morte de vieillesse. Juste des traitements anti-coagulants, rien de spécial. Pas d'informations particulièrement intéressantes. Une fois encore, les jambes affichent comme souvent les signes de troubles circulatoires. Je n'ai qu'à retirer la chemise de nuit pour accéder à la nudité du corps, où devrais-je dire à sa richesse. Turgescence jugulaire, réseau veineux très apparent et assez gonflé, oedème... Insuffisance cardiaque droite très possible et donc jugulaire et veines aux alentours gorgées de sang, prêtes à rompre et à se vider. Un coup de bistouri ou de crochet maladroit et ça sera les rivières pourpres. A domicile, mieux vaut vraiment s'éviter ça. Un petit tour du tube de ponction dans l'oreillette droite pour décongestionner tout ça avant d'inciser ne sera pas inutile...
Soin en EHPAD. Je trouve un corps sur une table de présentation avec un oedème unilatéral léger du côté où la tête penche car cette dernière n'est pas calée. Aucun cale-tête, aucun coussin. J'interviens plusieurs heures après la mise sur table. Au moment du décès dans le lit, la famille n'avait pas constaté de gonflement, les pompes funèbres non plus au moment du transfert. J'arrive, l'oedème s'est installé. Le soin n'y fait rien. Lorsque la famille vient voir son défunt, elle signale le gonflement et les pompes funèbres laissent sous-entendre que ça vient du soin. J'avais déjà eu un cas d'oedème unilatéral au niveau du visage avec une tête non calée, ainsi j'en déduis qu'il y a un lien avec l'oedème et l'inclinaison de la tête. Si je ne sais pas encore l'expliquer avec certitude même si je pense qu'il y a un lien avec les lividités qui s'installent, j'ai au moins réussi à m'innocenter grâce à des explications médicales.

Les connaissances peuvent aider dans l'approche du soin, favoriser un résultat que vous n'auriez pas eu sans ce savoir, vous faire réfléchir sur l’intelligence ou la bêtise de vos choix, vous éviter des situations dangereuses et/ou délicates aussi bien en labo qu'à domicile, vous permettre d'expliquer que votre soin n'est pas à l'origine d'un problème sur un corps, de savoir démontrer le pourquoi du comment par A + B, et j'en oublie. Alors oui, "nous ne sommes pas médecins" et les connaissances poussées que nous pouvons développer et avoir en commun ne puisent pas leur intérêt dans l'orgueil mais simplement dans l'essence de ce qui fait notre métier.